Sword of Mana
Titre original: Shinyaku Seiken Densetsu
Genre: Action-RPG
Console: GBA
Développeur: Brownie Brown
Editeur: Square-Enix
Sortie japonaise: 29 août 2003
Sortie française: 18 mars 2004
L'histoire:
Il y a de cela très longtemps vécut une déesse. Chérissant toute forme de vie, elle se transforma en Arbre de Mana. C’est ainsi que naquit la légende. Les années passèrent et le souvenir de la déesse s’effaça peu à peu du cœur des gens… Un jour, un homme s’aventura dans le sanctuaire où l’Arbre de Mana sommeillait. Avec l’aide du pouvoir de Mana, il construit une civilisation grandiose… Mais ceci marqua l’aube d’une ère de ténèbres profondes. L’homme plia le monde entier à sa volonté. Il s’appelait Vandole. Parmi les âmes piégées dans cet abîme de désespoir, une lueur d’espoir naquit dans le cœur de braves. Le combat fut féroce mais ils n’abandonnèrent jamais. L’un deux brandit une Épée sacrée qui brillait aussi intensément que l’espoir dans leur cœur. Cette lumière vainquit les ténèbres. Ainsi, le pouvoir de Mana fut légitimement restauré, à l’abri des hommes qui voulaient en abuser. Et pourtant… la déesse sombre à nouveau dans l’oubli…
Le héros Le personnage principal de notre histoire est le fils du consul du Royaume de Granz. Dix ans auparavant, les parents de notre héros furent assassinés par le Chevalier Noir. Jeté dans un des donjons du Château Granz, notre héros dut devenir gladiateur du Royaume. Forcé à combattre des montres pur rester en vie, son seul but est de venger le meurtre de ses parents en affrontant le Chevalier Noir. | |
L'héroïne | |
Julius | |
Chevalier Noir |
Mon avis:
Sword of Mana est en fait le remake du jeu sur GameBoy Mystic Quest. Ce dernier est sortit au Japon sous le nom de Seiken Densetsu et aux USA de Final Fantasy Adventure. Il ne faut pourtant pas s'y tromper, ce jeu ne fait pas partie de la série des Final Fantasy, mais des Seiken Densetsu. Les différentes traductions des titres prêtent à confusion, aux USA et en Europe ils ont été renommés en incluant le terme "Mana" (à l'exception du premier). Au début de l'histoire, nous avons le choix entre deux personnages : un gladiateur ou une magicienne. Pour ma part je n'ai fait qu'une partie avec le garçon, je ne suis pas une adepte de la magie qui souvent est nettement moins forte qu'un bon coup d'épée.
Etant un remake de Mystic Quest, l'histoire y ressemble en pas mal de points mais en plus fade et je l'ai trouvé nettement plus court et plus facile. Il m'aura fallu à peine à peine 15h pour le finir et à aucun moment je n'ai trouvé de grosses difficultés. Les bosses sont d'une facilité déconcertante, il suffit juste de faire le plein d'objets-soin et de les frapper sans arrêt. Pour de ce qui est du gameplay, le jeu se prend en main très facilement. Le système de combat est très dynamique. Le personnage a le choix entre plusieurs armes et il est intéressant de remarquer que certaines peuvent attaquer à distance, ce qui est pratique pour être hors de porté d'un ennemi qui lance des projectiles. Quand au système d'évolution, à chaque niveau supérieur on a le choix de répartir ses points entre plusieurs classes qui ont chacune leurs caractéristiques. Par exemple la classe Guerrier apporte plus de force alors que la classe Mage apporte, elle, plus de points de magie. Autre chose originale: le jeu prend en compte le jour et la nuit. Le temps s'écoule en fonction du nombre d'écrans que l'on traverse et ces paramètres ont leur importance dans le déroulement du jeu.
Je dirais que le point fort du jeu réside dans son graphisme très coloré et très "mignon". Certains décors sont vraiment magnifiques. Il en est de même pour le fond sonore. Certaines musiques sont vraiment sympas et ce fut un plaisir que de reconnaître des thèmes que j'ai déjà écoutés dans Mystic Quest. En résumé, Sword of Mana n'est pas le rpg du siècle. Ce que je lui reproche est son histoire pas assez consistante, trop "simplette". Il reste néanmoins agréable à jouer quand on veut se faire un p'tit rpg sympa avant d'en attaquer un gros...