Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

o-(°-°)-o

6 avril 2008

Phénix, l'oiseau de feu

(Après plusieurs mois d'absence, quoi de mieux que de revenir avec un article sur Phénix, l'oiseau de feu?)

phenixdvd

Japon, 1980
De Taku Sugiyama
Scénario : Osamu Tezuka, Taku Sugiyama
Musique : Yasuo Higuchi
Durée : 2h01

>>Visionner la bande annonce<<

Phénix, l'oiseau de feu, est l'adaptation animée du manga du même nom d'Osamu Tezuka (composé de 11 volumes, sortis enphenix France aux éditons Tonkam). A noter que ce manga  est l'oeuvre dont le mangaka fut le plus fière car la considérant comme auto-biographique. Il a commencé à dessiner la série à partir de 1956 et le dernier tome sortit en 1989, l'année de sa mort. Contrairement à la version papier, le film se déroule uniquement dans une époque future. 
Le monde est au bord du chaos, l'écosystème est complètement déréglé. Godo  est sélectionné dès sa naissance pour devenir pilote, élevé dans une salle de laboratoire et coupé du monde extérieur, il n'a pour seul contact une femme robot : Olga. Le jour arrive où, devenu jeune adulte, il intègre l'académie des pilotes. Il y découvre à la fois la cruauté des êtres humains et l'amour. Malheureusement celle dont il est amoureux, Rena, se trouve être la fiancé du directeur de l'académie, Rock. Ce dernier se révèle être le frère "in-vitro" de Godo, mais lui fut sélectionné pour devenir politicien. Le jeune homme se voit donc être envoyé en camp de travail où les conditions sont extrêmement rudes et dont le gardien est un certain Black Jack (personnage principal du manga du même nom de Tezuka). Avec l'aide d'un vieux condamné le Dr Saruta , et d' Olga, il arrive à s'évader à bord d'un vaisseau spatial. Son but est dorénavant de capturer un mystérieux oiseau de feu, nommé 2772 et qui n'est autre qu'un Phénix dont le pouvoir d'immortalité peut ramener à la vie la Terre qui se meurt...

phenix2Phénix, l'oiseau de feu, fut à l'époque le long métrage le plus cher de l'animation japonaise et mit en péril la société de Tezuka.Il n'en reste pas moins un chef d'oeuvre qui malgré les années continue à en faire rêver plus d'un, moi la première. J'avoue avoir eu peur d'être déçue étant donné que le film a une trentaine d'années mais il n'en fut rien, du début à la fin on reste captivé par l'histoire et cette musique qui nous transporte.   
La première chose qui m'est venue en tête dès les toutes premières secondes du film c'est cette ressemble avec 2001 l'odyssée de l'espace de Kubrick. Le vol du phénix sur un fond aux couleurs psychédélique fait vraiment penser à la séquence où Dave traverse l'espace dans un environnement totalement irréel. Mais la ressemblance ne s'arrête pas là, car dans Phénix, l'oiseau de feu, la musique symphonique a elle aussi une place très importante et c'est ainsi que les premières minutes du film ne comportent aucun dialogue pendant que l'on voit évoluer/grandir Godo dans une pièce de laboratoire futuriste. De plus les deux personnages de ces deux films ont une fin similaire. D'ailleurs pour anecdote, vers la fin des années 60, Tezuka refuse une invitation de Kubrick à venir en Angleterre afin de travailler sur les décors de 2001 l'Odyssée de l'espace, ne voulant subir l'habituelle tyrannie du cinéaste. Ce dernier avait remarqué son travail en ayant visionné la série Astro Boy et lui avait commandé des centaines de croquis.
Outre cette référence, on pourrait aussi rapprocher Phénix l'oiseau de feu à Fantasia de Disney, le réalisateur japonais n'ayant jamais caché son admiration pour les créations de ce dernier. Le film s'ouvre une sur une longue séquence musicale et plusieurs séquences dans ce genre reviennent ponctuer l'histoire, devenant une forme de langage, accompagnant les personnages dans leurs actions.
Parmi les thèmes abordés, on trouve celui de l'amour, du courage, mais aussi de la place de l'Homme dans l'univers, la corruption, l'industrialisation et de ses effets sur l'écosystème ainsi que sur les Hommes qui se retrouvent condamnés à agir comme des automates. L'Etre humain détruit tout, la planète court à sa perte. Le salut de l'Humanité repose sur une créature mystique, le Phénix, qui se trouve au-delà de toute conception du Bien ou du Mal et qui par sa nature d'immortel propose une réflexion philosophique sur le cycle de la vie et de la mort, comme le démontre la dernière partie du film.   

En bonus, sur le dvd, on trouve une interview de Matsutani (Président de Tezuka Production ) et de Rintaro (célèbre réalisateur entre autre d' Astro Boy, Albator 78, Galaxy express 999, Metropolis...). Tous les deux parlent de leur collaboration avec Osamu Tezuka et de son travail. Les deux autres bonus intéressants étant une conférence qu'a donné Rintaro en 2003 qui explique entre autre les particularités de l'animation "japonaise" et une galerie photos commentée, apportant des détails sur la conception du film.

Publicité
23 décembre 2007

Merry - Japanese Modernist

23 décembre 2007

Role Playing Game N°6

Date de sortie: 24 décembre 2007

rpg06

Un sixième numéro de 100 pages pour terminer l'année 2007 en beauté et de surcroît commencer la nouvelle sous les meilleurs auspices.
L'actualité riche de ces dernières semaines aura permise à toute l'équipe de Role Playing Game de se focaliser sur les nombreux titres à ne pas louper en 2008. De Lost Odyssey à White Knight Story sans oublier le déjà incontournable Tales of Innocence sur Nintendo DS. De nombreux tests sont également au rendez-vous avec en exclusivité le test français de Final Fantasy XII: Revenant Wings et bien d'autres comme Disgaea, Dragon Quest IV, Opoona, Fire Emblem sans oublier la dernière bombe du Tactical RPG : Final Fantasy Tactics A2.
Retrouvez également un dossier sur les RPG incontournables de l'année 2007 et de nombreuses autres surprises comme une énorme rétrospective sur la compilation Ivalice Alliance, dernière merveille en date de Square Enix. Sans oublier, en cadeau, 2 posters exclusif de Persona 3 et Disgaea ! Inutile avec tout ça de vous souhaiter une bonne année !
(source : http://www.roleplayinggame.fr/ )

16 décembre 2007

Miyavi - Seikigata koshinkyoku (short version)

16 décembre 2007

Nouvelles vidéos de Final Fantasy XIII et Final Fantasy Versus XIII

cloudvol1

Depuis le temps que l'on attendait de pouvoir enfin voir de nouvelles vidéos de ces deux jeux, les voilà enfin. Toutes les deux sont extraites du dvd bonus du livre CLOUD vol.1, sorti avant-hier au Japon.
Pour info, ce book, se concentre principalement sur les denières sorties, ou celles à venir de Square-Enix tels que FFVII Crisis Core, les trois prochains Kingdom Hearts, la compilation de FFXII et celle de FFXIII - Fabula Nova Crystallis-. Il contient aussi des interviews des doubleurs de FFVII Crisis Core tels que Sakurai (Cloud), Suzumura (Zack), Sakamato (Aerith) et Gackt (Genesis), ainsi que les impressions et explications d'un certain nombre de développeurs sur le processus de production. Le livre fait 124 pages, au format A4 et coûte 2625 ¥ (eviron 16 €) . Quant au dvd bonus, en voici le contenu:

1. Final Fantasy XIII (bande annonce PS Premiere)
2. Final Fantasy Versus XIII (bande annonce PS Premiere)
3. Subarashiki Kono Sekai (The World Ends With You) (bande annonce boutiques)
4. Dirge of Cerberus -Final Fantasy VII- (vidéo Jump Festa 2006)
5. Dirge of Cerberus Lost Episode -Final Fantasy VII- (bande annonce Square Enix Party 2007)
6. Before Crisis -Final Fantasy VII- (bande annonce Square Enix Party 2007)
7. Monotone (bande annonce Square Enix Party 2007)
8. Crisis Core -Final Fantasy VII- (vidéo cinématiques et temps réel)
9. Final Fantasy VII Advent Children (bande annonce officielle)
10. Final Fantasy VII Advent Children Complete (TGS 2006)

L'adresse du site officiel du book : http://cloud.dengekionline.com/

Et donc comme promis, voici tout d'abord la nouvelle vidéo de Final Fantasy XIII:

Et celle de Final Fantasy Versus XIII:

Publicité
21 novembre 2007

AnimeLand HS#14

[mode groupie] Haaaa, avec L'Arc~en~Ciel en couverture![/mode groupie]

animelandhs14

Au sommaire:
- Marché et maisons de disques au Japon
- L’institut Oricon
- BGM & Animesong : musique d’une génération
- Beck
- Nana : le film, l’anime, Anna Tsuchiya, Olivia…

Soundtrack
- Yôko Kanno (Cowboy Bebop)
- Joe Hisaishi (films de Miyazaki)
- Kenji Kawai (Ghost in the Shell)
- Kentarô Haneda (Cobra)
- Yuki Kajiura (.hack//SIGN)
- Megumi Hayashibara (Slayers)
- Hironobu Kageyama (Dragon Ball Z)
- Maaya Sakamoto (Escaflowne)

J-pop
- Dossier J-Pop : tout est permis !
- Koda Kumi
- Ayumi Hamasaki
- Johnny’s
- BoA
- Anime et J-pop : une vieille relation
- Hello Project !

J-rock

- Les stars d’aujourd’hui
- Les stars du rock oubliées en France
- L’Arc-en-Ciel
- Les poulains du rock japonais
- High and Mighty Color

Visual Kei
- Visual Kei : un genre méconnu
- Visual Rock et Animation : rien à voir ?
- X-Japan
- L’histoire du Visual Kei

Reportage
- Labels & distribution en France

Evénement
- Concerts en France

Shopping

- Sélection de CD & DVD

Rendez-vous

-Rendez-vous : TV, radio, événements…

- Poster : An Cafe
- Poster : Beck
- Poster : Olivia
- Poster : High & Mighty Color

animelandhs14a

18 novembre 2007

Les hiragana

Les hiragana (平仮名, littéralement « kana lisses ») sont un syllabaire japonais et une des trois écritures du japonais avec les katakana et les kanji.
Ils ont été formés par abréviation cursive de kanji homophones. Ils permettent de transcrire la langue japonaise sans ambigüité, au contraire des kanji. En effet, chaque hiragana représente une syllabe (techniquement, une more) qui peut être une voyelle seule (comme あ a) ou une consonne suivie d'une voyelle (comme か ka), ou encore le n syllabique , dont la prononciation varie en fonction de la syllabe qui le suit.

Utilisations:

Les hiragana permettent d'écrire :

  • Les mots japonais auxquels ne correspond aucun kanji, par exemple les particules telles que から (kara) et les suffixes tels que さん (san) ;

  • Les mots japonais dont l'écriture en kanji est soit inconnue de l'auteur ou d'une partie du lectorat, soit jugée trop formelle ;

  • Les okurigana, notamment les morphèmes grammaticaux, par exemple dans 食べました (tabemashita) ;
  • Les furigana, c'est-à-dire les prononciations de kanji pour les lecteurs qui ne les connaitraient pas.

La présence d'hiragana parmi des sinogrammes suffit en général à identifier un texte japonais (le plus facile à repérer pour cela étant le très fréquent (no).

17 novembre 2007

Kingdom hearts

khtitre

Genre: Action-RPG
Console: PS2
Développeur:Square Enix
Editeur: Sony Computer Entertainment Europe
Sortie japonaise: 28 mars 2002
Sortie française: 20 novembre 2002

khps2

L'histoire:
L'île du Destin est le refuge paradisiaque de Sora et de ses deux amis Kairi et Riku. Ils prévoient de naviguer sur les mers grâce au radeau qu'ils viennent de construire afin de découvrir de nouveaux mondes et trouver celui de Kairi. Mais depuis quelques temps, Sora fait des rêves étranges où il se voit se battre contre des forces obscures. Un jour, il découvre une porte dans l'une des grottes de l'île d'où surgit un mystérieux personnages camouflé dans l'ombre. La nuit suivante, une effroyable tempête s'abat sur l'île, faisant disparaître leur monde dans les ténèbres. Lorsque que Sora reprend connaissance, il se retrouve dans un monde totalement inconnu : la ville de Traverse. Mais ses
amis ont disparu et il décide donc de partir à leur recherche. C'est alors qu'il tombe nez à nez avec Donald et Dingo en mission pour le Roi Mickey : "trouver le porteur de la Clé." Malheureusement ce même Roi a lui aussi mystérieusement disparu. Le trio part donc à la recherche de leurs amis et s'aperçoit rapidement qu'une mission bien plus importante repose sur leurs épaules: protéger l'ordre des mondes contre les ténèbres qui les envahissent grâce à des passages que seule la Keyblade de Sora peut verrouiller. Le jeune garçon, accompagné de ses deux nouveaux amis, devra donc voyager à travers de nombreux mondes afin de verrouiller les serrures par lesquels s'infiltrent les ténèbres tout en recherchant ses deux amis et le Roi Mickey.

sorakh

Sora

Notre héros a 14 ans. Comme tous les adolescents, il se pose de nombreuses questions. Il est plutôt optimiste. Son sens prononcé du Bien et du Mal sera d'une grande aide dans les épreuves qui l'attendent. Il se bat avec une arme nommée "Keyblade" qui comme son nom l'indique est une clé et lui donne le pouvoir de sceller les Serrures des mondes, les portégeant ainsi des hordes de Sans Coeurs qui tentent de les envahir.

donaldkh

Donald
Magicien de la cour et fidèle serviteur du château Disney. Pour respecter le souhait du Roi Mickey, il se lance dans une quête qui mettra son caractère explosif à rude épreuve!

dingokh

Dingo

Il est le Capitaine de la garde royale. Mais malgré son statut, il n'aime pas la violence et ne se bat qu'à l'aide d'un bouclier. Selon la volonté du Roi, il accompagne Donald pour retrouver la mystérieuse Clé. Sa maladresse n'a d'égale que sa gentillesse et son sens de la déduction est le plus aiguisé du trio.

rikukh

Riku

Pour un garçon de 15 ans, Riku est plutôt calme et réfléchi. Mais son attitude assez froide cache un tempérament passionné et impulsif. Fasciné par l'inconnu, Riku s'est progressivement désintéressé de sa vie, agréable mais monotone, sur l'île du Destin.
En voyant Sora se faire de nouveaux amis (Donald et Dingo) il croit que ce dernier a oublié ses anciens amis. Il s'allie alors avec Maléfice pour retrouver Kairi et se joint aux forces des Ténèbres...

kairikh

Kairi

Tout comme Sora, elle a 14 ans. Elle est arrivée sur l'île du Destin il y a quelques années au cours d'une pluie d'étoiles filantes. Elle ne sait pas d'où elle vient et c'est en partie pour trouver la réponse qu'elle décide de partir de l'île avec Sora et Riku.

sckh

Les Sans Coeurs

Ce sont les principaux ennemis. Un Sans Coeur apparaît lorsqu'un être vivant est dépossédé de son coeur. Ces créatures sombres se déplacent telles des ombres. Elles se nourrissent de l'obscurité qui se terre de le coeur des gens et des mondes.

mlaefiquekh

Maléfique

Elle est à la tête des Sans Coeurs. Son but est de s'emparer des 7 Princesses de Coeur afin d'ouvrir la porte des Ténèbres.

ansemkh

Ansem

Il est le grand ennemi. Mais dire qui il est vraiment reviendrait à dévoiler l'histoire du jeu...

Mon avis:
Ce jeu déchire du slip '-' Plus sérieusement, je n'étais à la base pas particulièrement attirée par le fait de jouer à un jeu qui mélange l'univers de Final Fantasy avec celui de Disney. Je m'attendais à quelque chose de gnangnan, un jeu qui viserait plutôt un public assez jeune. Mais en fait il n'en est rien. Kingdom Hearts (KH) m'a vraiment bluffée du début jusqu'à la fin. Tout d'abord, ce qui m'a donné la chair de poule c'est de rencontrer autant de personnages célèbres et charismatiques. Du côté Disney on côtoie Aladin, Peter Pan, cinekhLa Petite Sirène, Pinocchio, Jack Skellington, Hercule, Tarzan, Merlin l'Enchanteur,... mais aussi de nombreux personnages des Final Fantasy comme Cloud, Aerith, Squall(qui ici se nomme Léon), Cid, Yuffi... et même des Mogs!C'est un peu comme réaliser un rêve à travers Sora, celui de rencontrer tous ces personnages.

Visuellement KH est magnifique. Outres les cinématiques du début et de la fin, le design du jeu est superbe. Ce qui m'a surpris au début, c'est de voir que les personnages des FF avaient subit quelques modifications dans leur physique, ils font plus "Disney", plus simples. Parfois j'ai même eu du mal à en reconnaître certains, comme par exemple Tidus qui a l'air d'un gamin tout mignon. Mais en fait garder le design plutôt "sérieux" d'origine des personnages des FF aurait fait tâche au milieu de cet univers de dessin animé. Car en fait, KH est un peu un dessin animé dans lequel on peut diriger le personnage principal à travers des mondes tout droit sortis des différents oeuvres de Disney. Qui n'a jamais rêvé de parcourir le monde d'Alice au pays des merveilles, de l'étrange Noel de M. Jack, de Winnie L'ourson ou bien même du bateau du Capitaine Crochet?winnikh

Le gameplay est quand à lui très dynamique. On se défoule totalement dans les combats en frappant dans tous les sens pendant que Donald se déchaîne en magie et que Dingo tente tant bien que mal de repousser les ennemies avec son bouclier. C'est d'ailleurs très hilarant que de l'entendre crier à l'aide pendant les combats. D'ailleurs ceux-ci sont en temps réel (ce qui est logique pour un A-RPG me direz-vous ^^) et donc Sora peut être attaqué pendant que l'on ouvre le menu des objets ou des magies (ce petit menu se trouve en bas à gauche de l'écran et il est accessible à tout moment du jeu), ce qui n'est d'ailleurs pas toujours facile à gérer quand on se retrouve débordé d'ennemis. Heureusement, on peut cibler les ennemis ecomb1t cela facilite vraiment la tâche. Il y a une réelle coopération entre les trois personnages qui se viennent en aide mutuellement pour se défendre ou se soigner, et il existe à certains endroits des actions spécialement réalisables par le trio qui sont indiquées par un petit sigle. Il en existe de 5 couleurs différents correspondant chacune à une compétence précise que l'on apprend au fil du jeu.
En plus de la magie normale, il est possible de faire des invocations à condition que les deux autres compagnons de l'équipe soient conscients. Lorsque l'on fait appel à une invocation, les personnages disparaissent temporairement avec à la place le personnage invoqué qui reste présent jusque-là ce que sa jauge de MP tombe à zéro ou que l'on le renvoie. Parmi les personnages que l'on peut invoquer il y a Bambi, Dumbo, Mushu, la Fée Clochette... chacun a un pouvoir différent.
Au cours du jeu et suivant le monde dans lequel on est, un personnage rejoint notre équipe. Par moment on doit donc se battre avec ses côtés la Bête, Jack Skellington, Aladin, Tarzan... et les boss sont eux aussi les grands méchants des oeuvres originales comme Ursula, le Capitaine Crochet, Jafar, Oogie Boogie... gummi

Le voyage d'un monde à un autre se fait en traversant l'espace à bord d'un vaisseau spatial, appelé vaisseau Gummi. Pendant le trajet il faut passer par moment dans des endroits assez délicats d'accès tout en tirant sur les innombrables vaisseaux ennemis. C'est sans aucun doute la partie du jeu la moins jolie graphiquement, quoique personnellement j'aime bien ce côté un peu rétro. On peut modifier son vaisseau ou en créer de nouveaux modèles mais je n'ai jamais compris comment faire et à vrai dire de le faire ou non n'a pas d'incidence sur le déroulement du jeu.

Contrairement à KHII, Le décors n'est pas là que pour faire joli, Sora doit souvent les escalader ou s'y accrocher et c'est là que l'on se prend vraiment au jeu de réussir à tout prix d'atteindre un coffre qui se trouve tout en hauteur à l'autre bout d'une pièce. Car comme tout bon jeu de rôle, KH de déroge pas à la rclodkh1ègle des quêtes secondaires et ici il faut entre autres retrouver les 99 bébés dalmatiens qui furent séparés de leurs parents, se retrouvant maintenant éparpillés dans tous les mondes, et autant dire que ce n'est pas une mince affaire...

Pour de ce qui est des musiques, là encore je n'ai rien à redire. Mes préférées sont de loin la musique symphonique du trailer, le thème de la Ville d'Halloween, de la Forteresse Oubliée et la chanson de fin chantée. A noté que chaque monde possède deux musiques: l'une pour les moments calmes et l'autres dès qu'il y a un ennemi dans les parages. triokhMais là où il faut dire bravo, c'est que les doublages ont été faits en français et qu'en plus ils sont vraiment bien faits. Les personnages de Disney ont même leur voix d'origine. L'immersion est donc totale. Kingdom Hearts est pour ma part de loin d'un des meilleurs jeux auquel j'ai pu jouer. A aucun moment de la partie la magie de cet univers ne m'a quitté. C'est beau, drôle, touchant... j'avoue avoir eu le coeur très serré à la fin qui même si elle se veut porteuse d'espoir est un peu triste dans le fond (en même temps sans ça il n'y aurait pas eu de suite...)

16 novembre 2007

Utada Hikaru - Colors

16 novembre 2007

Memories

memo5

Japon, 1995

De Kôji Morimoto, Tensai Okamura, Katsuhiro Ôtomo

Scénario : Satoshi Kon, Katsuhiro Ôtomo

Musique : Yôko Kanno, Jun Miyake, Hiroyuki Nagashima

Durée : 1h53

C'est en 1995 que "Memories" que sort le second film de Katsuhiro Otomo, l'auteur d'"Akira". Ce film est en fait constitué de trois courts métrages aux univers très différents dirigés par trois réalisateurs différents mais dont les scénarios et l'ensemble sont supervisés par Otomo. Chacune des histoires traite d'une époque : le futur, le présent et le passé.

memo2

Magnetic Rose: Des éboueurs de l'espace interceptent un SOS venant d'une impressionnante épave. Deux membres de l'équipe se dévouent pour aller à la recherche de l'auteur du message. Arrivés à l'intérieur de l'épave, ils pénètrent dans l' univers d'une chanteuse d'opéra. Le décors est d'un autre temps, celui du XIX ème siècle aristocratique au milieu duquel des personnes apparaissent et disparaissent, fantômes ou hologrammes? Les deux hommes se retrouvent entre le rêve et la réalité, piégés dans les souvenirs de la cantatrice...

memo3

Stink Bomb: Nobuo Tanaka est un jeune employé tête en l'air travaillant dans un laboratoire. Un jour, alors qu'il revient de chez le médecin pour cause de gros rhume, ses collègues lui apprennent que sur le bureau de leur patron se trouve un flacon de gélules permettant sans doute de guérir ce rhume qui touche toute la ville. Nobuo profite donc que le bureau de son patron soit vide pour y ingurgiter une gélule, puis s'en va faire une sieste. S'émane alors une étrange odeur dans tout le laboratoire. A son réveil, Nobuo découvre la totalité des employés du laboratoire morts. Un scientifique de l'extérieur arrive à la contacter et lui demande de lui apporter des documents top secret. Nobuo ne le sait pas, mais il a avalé par inadvertance une gélule expérimentale contenant un puissant virus dans le but d'en faire une arme de destruction massive. S'ensuit une folle course-poursuite de l'armée pour arrêter le jeune homme qui tente de rejoindre Tokyo car les émanations que son corps dégage tuent être vivant à des centaines de mètres. Il faut empêcher à tout prix que la population de Tokyo ne soit touchée...

memo4

Cannon Fodder: Ici nous ait montré une journée banale d'une famille vivant dans une ville régie par un effort de guerre quotidien. Le père est technicien au niveau du gigantesque canon principal de la ville, la mère travail dans une usine de munitions et le fils est dans une école militaire et souhaite devenir général plus tard.

Mon avis: Chacune des histoires est vraiment différente de part leur univers, leur graphisme, leur mise en scène... Magnetic Rose fait inexorablement penser à "2001, l'odyssée de l'espace" de Kubrick. Les décors sont magnifiques et le fond sonore est tiré de l'opéra Madame Butterfly . Le tout donne quelque chose de magistral, de grand, de beau... Stink bomb est quand à elle une histoire plutôt humoristique, très colorée. Plus on avance dans l'histoire, plus les situations sont démesurées. La musique m'a beaucoup surprise au début, on dirait une sorte de reggae japonais, mais en fait elle colle bien au rythme de l'histoire. Cannon Fodder est à mes yeux le petit ovnis parmi les trois courts métrages. Tout d'abord le style de dessin ne fait pas du tout japonais et il est presque muet. Chose aussi très originale: par moment la caméra tourne sur elle-même sur 360° et les scènes s'enchaînent en une seule prise. Memories nous offre ainsi à travers ses trois courts métrages une palette diversifiée de l'humanité et de ses démons à travers le temps. Car le point commun entre ces histoires est bien la peur de l'homme face à un ennemi qui n'est pas physique. Dans Magnetic Rose c'est un hologramme, dans Stink Bomb un virus et dans Cannon Fodder on ne le voit à aucun moment au point que l'on se demande si il existe vraiment...

Publicité
1 2 > >>
Publicité
Albums Photos
Archives
Publicité