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o-(°-°)-o
10 novembre 2007

Ico

bannico1

Genre: aventure
Console: PS2
Développeur: Sony Computer Entertainment
Editeur:Sony Computer Entertainment Europe
Multijoueur : 1 à 2
Sortie japonaise: 6 décembre 2001
Sortie USA:
25 septembre 2001
Sortie française: 20 mars 2002

L'histoire:
Le cauchemar d'Ico a commencé dès sa naissance. Au moment où l'enfant a été approché en pleine lumière, un cri a retenti dans la nuit. Là, devant leurs yeux, ils pouvaient voir le Signe : deux cornes, petites mais bien visibles, de chaque côté de la tête du nouveau-né.

La naissance d'Ico n'a donné lieu à aucune liesse, pas plus qu'elle n'a été un sujet de fierté pour le père de l'enfant. Sa venue au monde n'a apporté que crainte et méfiance. Les villageois espéraient sans y croire que la malédiction pouvait sauter une génération. Mais le Signe était bien là, ils ne pouvaient le nier... Pas plus que le malheur qui frappait leurs enfants et les mauvaises récoltes se répétant année après année. Ils priaient désespérément pour que le sort cesse de s'acharner sur eux.
Le jour du douzième anniversaire d'Ico, comme le veut la tradition, les cavaliers sans visage vinrent le chercher à l'aube. Sa famille n'essaya pas de résister et ne pleura pas la perte de l'enfant. Le sort d'Ico avait été décidé de longue date.
Les cavaliers allèrent au plus profond de la forêt sombre et tortueuse. Ico ignorait sa destination finale, mais sentait sa peur grandir à chaque minute qui s'écoulait. Après avoir chevauché de nombreuses heures, ils arrivèrent en vue d'une ancienne forteresse en ruine. Elle se dressait, vaste et menaçante, sur les falaises rocheuses en contrebas. Son coeur battait la chamade pendant qu'il cherchait en vain un moyen de s'échapper. Son heure était venue.

Sans s'occuper des cris désespérés du garçon terrifié, les cavaliers lui ont fait franchir les portes du château et l'ont traîné dans une grande salle de pierre. Du sol au plafond, les murs de cette salle étaient couverts de rangées d'étranges sarcophages de pierre. C'est à ce moment qu'Ico a compris le sort qui lui était réservé. Les cavaliers l'ont poussé dans un sarcophage et ont refermé le lourd couvercle de pierre, le laissant seul et condamné à passer l'éternité dans l'obscurité et le silence de sa tombe.
Coup de chance pour Ico, son sarcophage bascule et lui permet de se libérer. Il reste cependant prisonnier de cette immense forteresse.
Pourtant, tout n'est pas perdu. Ico découvre qu'il n'est pas seul dans ce lieu mystérieux. Une jeune fille appelée Yorda, accablée par la solitude et le chagrin, est également captive de la forteresse. Grâce aux encouragemens d'Ico, elle commence à reprendre espoir.
Cependant, ils découvriront rapidement que le château n'est qu'une vaste prison dont il ne sera pas facile de s'échapper. Des ombres maléfiques surgissent des coins obscurs et cherchent à s'emparer de Yorda pour l'entraîner à nouveau dans les ténèbres. Chaque escalier tortueux, chaque porte qui grince et chaque pilier imposant est un élément du vaste labyrinthe. Chaque flambeau ou rayon de lumière ne sert qu'à mettre à jour un nouveau mystère. 

Mais s'ils parviennent à rester ensemble, Yorda et Ico réussiront sûrement à retrouver la liberté et la lumière...

Mon avis: ico1

L'aventure commence dans la crypte où l'on a été abandonné et notre première mission est de délivrer Yorda, étrange jeune fille ayant un corps entièrement blanc, qui se trouve suspendue en hauteur dans une cage de fer. Une fois délivrée, les deux enfants commencent à chercher une issue à ce château. Mais Yorda ne peut pas toujours suivre Ico qui est capable d'escalader presque tout avec une aisance incroyable et ce dernier doit très souvent faciliter les passages pour la jeune fille. Donc on doit très fréquemment faire marcher ses méninges afin de trouver une solution. Parfois il faut déplacer des objets, faire de longs détours et d'autres fois atteindre un levier se trouvant à un endroit difficile d'accès mais qui permet d'ouvrir des portes, d'abaisser des ponts, de mettre en marche ou d'arrêter des mécanismes... Il faut regarder partout autour de soit pour y voir peut-être une chaîne, une fenêtre de cassée, des tuyaux ou des prises sur les murs.    

Mais une autre difficulté vient s'ajouter à notre tentative d'évasion: protéger à tout prix Yorda contre les nombreux esprits maléfiques qui tentent de s'en emparer. Et pour cela Ico doit contre-attaquer de toutes les façons possibles, que ce soit avec un bâton de bois, une bombe, une épée.... Les esprits, bien qu'ils en veuillent à Yorda, n'hésitent pas à frapper le jeune garçon quand il tente de s'interposer, et parfois les coups sont tellement forts qu'il perd connaissance pendant quelques secondes. Et si ils arrivent à capturer ico2la jeune fille, l'aventure prend fin, il faut donc être rapide et toujours les suivre du regard pour voir où ils l'emmènent afin de tenter de la saisir par la main et la tirer du trou noir qui l'aspire. Il ne faut donc jamais la quitter des yeux trop longtemps et se dépêcher quand on la laisse seule dans une pièce. 

Et si il y a quelque chose que je trouve de très "humain", de touchant, dans ce jeu, c'est bien cette relation entre les deux enfants. Yorda n'est pas très forte et semble toujours un peu perdue, donc Ico doit l'appeler afin qu'elle vienne vers lui et lui prendre la main pour qu'elle le suive. Elle n'est pas très forte non plus, donc il doit l'aider pour monter quand s'est un peu trop haut ou bien la remonter quand elle se raccroche de peu en sautant par dessus un gouffre. Mais la jeune fille se révèle être utile à son tour quand on bloque à certains endroits du jeu. Je m'en suis aperçue vers le milieu de la partie, à un moment où je ne voyais pas du tout ce que je devais faire et là j'ai remarqué que Yorda tentait de m'interpeller (elle parle dans une langue que l'on ne peut comprendre) en m'indiquant du doigt des endroits de la pièce. Comme quoi elle n'est pas qu'un boulet lol.    ico3

Je n'ai pas vraiment eu de difficulté à finir le jeu à part quelques attaques d'esprits qui m'ont tout de même été fatales. J'ai bouclé ma partie en une dizaine d'heures et j'aurai bien apprécié que le jeu soit un peu plus long car visuellement il est vraiment très beau. Tout est gigantesque et je ne compte pas le nombre de fois où j'ai pu avoir le vertige tellement on se retrouve à maintes reprises à des hauteurs vertigineuses. Par contre, je n'ai pas tellement apprécié la gestion des caméras qui est souvent chaotique. On ne peut pas vraiment regarder où l'on veut et c'est super pénible quand la caméra se met à filmer Yorda qui se fait enlever par les esprits alors que l'on ne sait même plus où se trouve notre perso qui n'apparaît plus à l'écran. Ce problème de caméra se révèle être aussi un handicap à la fin du jeu contre le boss, surtout pour le coup final... Et j'ajouterai un autre petit bémol : une musique qui se fait beaucoup trop rare mais en même temps c'est peut-être mieux, on se sent beaucoup plus seul dans le silence de cette immense forteresse. La fin est jolie et par contre il ne faut surtout par éteindre sa console avant la toute toute fin car on peut sauvegarder et ainsi recommencer une partie dans laquelle où ce que dit Yorda est enfin traduit mais on peut aussi dorénavant jouer à deux!

ico5Ico est un jeu original, beau, envoutant, empreint de poésie et touchant à travers ces deux enfants, qui se tenant par la main, tentent d'échapper à leur destin.On va au-delà d'un simple jeu vidéo et cette sensation est d'ailleurs renforcée avec le deuxième jeu créé par la même équipe quelques années plus tard: Shadow of the colossus.
La pochette du jeu fait référence aux peintures de l'artiste italien Giorgio De Chirico dont sa période la plus connue est celle dite "métaphysique". Elle début de celle-ci il peignait des villes dont les bâtiments projetaient d'immenses ombres, le tout sur un font de ciel vert et posé sur sol jaune orangé. D'ailleurs, il n'est sans doute pas un hasard si le jeu porte les trois dernières lettres de Chirico... 

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